Okano et Yasumoto

Les cours ont repris ce Lundi 4 janvier 2016 et toute l'équipe de l'École Grassoise de Judo vous souhaite

En ce début d'année il était temps de rapporter un fait important qui était pourtant passé pratiquement inaperçu l'année dernière: la visite à Grasse du champion de judo japonais Isao Okano, visite organisée par le président de l'École Grassoise de Judo Henri Philippe Goby. Ci-dessous une photo prise à la parfumerie Galimard à Grasse lors de cette visite:

De gauche à droite au premier rang: Marc Rossio (Judo club du Plan de Grasse) Okano,  HP Goby (Ecole Grassoise de Judo) Yasumoto, Patrick Geoffroy et Serge Marie-dit-Asse( tous deux du Judo Club de Grasse)

Deuxième rang: Monsieur Beuillé (Judo Club du Plan de Grasse) Gilbert Isnard (EGJ), Robin Okano ( un peu cachée) Nathalie Witwicki (EGJ), une personne cachée, Michel Lohezic (EGJ) et sa femme Maryse, derrière lui.
(Photos prise par Nathalie Nestler)

Je laisse la parole à notre président HP Goby pour nous expliquer les conditions de cet évènement.


Pourquoi nous avons pu avoir la chance de recevoir OKANO à Grasse le samedi 4 juillet 2015.

Isao OKANO est aussi connu dans le monde du judo que Zidane dans celui du football. Son palmarès (des années 1965/1970) est impressionnant : champion du monde et champion olympique, en 80 Kg et deux fois champion du Japon toutes catégories, alors qu'il ne pesait toujours que 80 Kg !

Toujours impliqué dans le judo, il a entrepris un voyage en France d'un mois et demi, pris en charge par la Fédération française de judo et surtout par l'Amicale des Internationaux de Judo (AIJ).

Moi-même membre de l'AIJ, et ami de son président Pierre Albertini, présent avec moi aux Universiades de Tokio, en 1967, j'ai tout naturellement été informé du programme d'Okano.

Bien qu'Okano fut très pris pour des démonstrations et autres festivités en région parisienne, par de multiples stages, notamment dans notre région, j'ai pu entrevoir un créneau dans son emploi du temps, début juillet.

J'appartiens à cette race de judokas, certes individualistes, mais actifs. J'ai tout organisé pour qu'Okano, son épouse Robin (d'origine américaine) et leur précieux accompagnateur, Soishi Yasumoto puissent vivre une expérience intéressante à Grasse, en dehors du judo : la création de son propre parfum, car, ne l'oublions pas, Grasse est la capitale mondiale du parfum.

Yasumoto a été mon entraineur à l'INS (Institut national des sports) quand j'étais au Bataillon de Joinville, et a passé une bonne partie de sa carrière entre Japon et France, où il vit actuellement, dans une entreprise en relation avec Grasse et la parfumerie.

AIJ, Tokio, Bataillon de Joinville, INS, judo, tous les ingrédients étaient réunis pour réussir cette invitation. L'amitié entre judokas a permis cette expérience originale de création de parfum chez Galimard, aux Quatre Chemins.

Redevable à Yasumoto pour m'avoir fait chuter abondamment, à Okano pour avoir porté haut et fort les vertus du judo, j'ai trouvé normal de les inviter personnellement à Grasse.

Pour le judo à Grasse, en accord avec les dirigeants des trois clubs (le nôtre, EGJ, mais aussi le Judo Club de Grasse et le Judo Club du Plan de Grasse) nous nous sommes retrouvés unis accueillant les Okano et Yasumoto chez Galimard. Ce geste de rassemblement est important à l'heure où la politique sportive de la ville de Grasse est essentiellement axée sur les sports d'équipe, notamment le football et le rugby.

H.P.G.